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Un tueur à gage n’est jamais vraiment à la retraite. John Wick va ainsi délaisser son canapé pour se rendre à Rome afin d’affronter les pires criminels de la planète. Et forcément, il va y avoir du sang…
La tagline de l’affiche nous présentait John Wick comme « l’homme, le mythe, la légende ». Après avoir découvert l’homme dans un premier volet déjanté, la promesse d’une suite légendaire était donc faite. Et pour notre plus grande satisfaction, celle-ci sera tenue. Car ce deuxième opus survitaminé est un vrai régal, aussi bien pour les amoureux du genre que pour ceux qui auraient envie de laisser leur cerveau de côté durant quelques instants. A contrario d’un "Taken", les scénaristes ont eu la bonne idée de ne pas essayer de refaire le premier épisode en moins bien, mais de développer une nouvelle intrigue en s’appuyant sur l’un des éléments les plus fun : cet hôtel où tous les tueurs à gage aiment se retrouver. "John Wick 2" va ainsi nous inviter à pénétrer les arcanes de cet underworld, nous offrant une farandole de seconds rôles tous plus savoureux les uns que les autres.
Le pitch est simple : celui que l’on ne présente désormais plus doit sortir de sa retraite pour aller massacrer une armée de criminels, parce qu’eux-mêmes cherchent à le tuer. Œil pour œil, balle pour balle. Et déjà que le précédent métrage nous avait réservé de belles séquences bien bourrines, cette suite explose tous les compteurs : plus de sang, plus de gunfights, plus de bagarres superbement chorégraphiées, plus de plans-séquences jouissifs. Sans avoir fait les comptes exacts, en vingt minutes, le protagoniste principal semble déjà avoir massacré deux fois plus d’adversaires que durant tout le premier film, le tout en distillant ses répliques au compte-gouttes. Aussi barré que décomplexé, "John Wick 2" est du vrai cinéma d’action comme on les aime, renouant avec les classiques des années 90 et balayant d’un bon crochet le sentimentalisme œuvrant trop souvent dans les productions contemporaines.
Avec son univers proche des comics (la saga aura d’ailleurs droit à un prolongement sur le papier), ses bastons orgiaques, son humour habilement disséminé et plusieurs séquences de folie (notamment cette balade meurtrière dans les catacombes de Rome), le métrage satisfait à toutes nos attentes. Mieux, le réalisateur Chad Stahelski (ancienne doublure cascades de Keanu Reeves) met en lumière son acteur comme rarement, sa caméra épousant les mouvements d’un Keanu plus en forme que jamais. Résultat, l’homme dont le visage ne vieillit pas retrouve un nouveau rôle iconique après ceux de "Point Break" et "Matrix", continuant à se construire l’une des filmographies les plus « cool » d’Hollywood. Vivement le trois !
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