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Un jeune paumé japonais, fait la connaissance d'un garçon étrange, avec lequel il devient ami. Ce dernier, à la suite du meurtre de son patron, se retrouve en prison, et charge le premier de nourrir sa méduse rouge, en continuant à l'acclimater à l'eau douce
Lorsqu'on a appris la sélection du Kurosawa fantastique, on trépignait de plaisir à l'idée de replonger dans un monde fantasmagorique et esthétique, comme pouvait l'être celui de Kairo. Malheureusement, son nouveau film étant fortement ancré dans un quotidien social au contexte assez lourd, les quelques scènes visuellement réussies ne laissent qu'entrevoir ce qu'aurait pu être cette œuvre, si elle avait été accessible.
Les deux exclus ressemblent rapidement à des caricatures de cas sociaux, et les quelques mystères qui entourent la pauvre méduse sont tellement abscons, que le spectateur se demande où il va, l'inquiétude grandissant, au fur et à mesure qu'il perd ses repères. Certes le plan sur les méduses rouges, fuyant Tokyo, est superbe, mais le discours sous-jacent sur la ville aliénant l'individu, la cité inhumaine, est assez peu audible. Un mystère qui restera à l'état d'interrogation existentielle.
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