© Warner Bros. France
Suite au crash de la navette Patriot, une mystérieuse substance qui résiste à de très hautes températures est étudiée par les chercheurs et d'étranges phénomènes semblent se produire, modifiant notamment le comportement de certains adultes...
Le réalisateur allemand Olivier Hirschbiegel, après deux films très remarqués (« La chute » et « L'expérience »), passe de l'autre côté de l'atlantique pour adapter « L'invasion des profanateurs de sépulture » (1956), déjà revu et corrigé par Abel Ferrara dans les années 90. Insidieusement, il creuse avec ce nouveau film, son sillon de l'aliénation des êtres humains, en ajoutant à la télévision et la violence, puis au fascisme, la possibilité d'une prise de contrôle extra-terrestre. Malheureusement la sauce ne prend pas, le réalisateur semblant vouloir trop en faire, notamment dans l'action, et donnant ainsi l'impression d'un montage aux raccords parfois plus qu' approximatifs.
Certes, le scénario a évolué, les effets spéciaux permettent de rendre la gestation nocturne des humains, se transformant en individus inertes, tous reliés à la même logique de bonheur simple mais forcément lisse. Mais la dimension politique (parabole sur le communisme ou l'aliénation idéologique) semble avoir cette fois-ci totalement disparue au profit d'un suspense artificiel autour de la recherche d'un fils. La famille divorcée, éclatée est donc au coeur du récit, ne générant cependant aucune réelle tension, tant le couple Kidman / Craig (à l'incroyable et ridicule coiffure) semble loin de toute implication.
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