© Sony Pictures Releasing France
Interrogée par la police sur la mort d’Elise, l'exorciste, lors du sauvetage de son fils Dalton, Renai est informée que celle-ci a été retrouvée avec des marques de mains humaines autour du cou. De retour chez elle, malgré la sortie du coma du fils aîné, les phénomènes étranges continuent, avec un piano qui se met à jouer tout seul, ou une radio qui s'allume toute seule...
Quand on a eu la chance de revoir récemment le premier volet d'"Insidious", ce deuxième chapitre souffre difficilement la comparaison. S'ouvrant avec un flash-back sur la séance d'hypnose que le père avait du subir lorsqu'il était enfant, le film enchaîne avec quelques contacts avec une police soupçonnant celui-ci d'être pour quelque chose dans la mort de l'exorciste. Ceci pour mieux oublier cet acteur de l'intrigue pourtant potentiellement important, qui ne réapparaîtra pas du film. Soit. Le tout se recentre donc sur le noyau familial, et principalement sur les visions de la mère et de la grand-mère, que le mari s'obstine étrangement à ignorer, désireux de manière monolithique et benoîtement optimiste, de retrouver une vie normale.
On aura donc vite fait de deviner, comme dans le premier volet d'ailleurs, de quoi il en retourne, cette suite ne faisant que concrétiser nos intuitions passées. La dichotomie en deux parties nettement différentes, l'une dans une suggestion usée jusqu'à la corde (et si le fantôme jouait du piano, allumait la radio ou un jeu du gamin, ou chantait au travers du babyphone...), tandis que l'autre concrétise soudainement le danger et relève donc plus du récit de survie, et de l'affrontement dans tous les recoins de la maison. La routine est malheureusement installée et elle se double d'une mauvaise idée, l'exorciste ayant disparu à la fin du numéro Un, ce sont ses deux acolytes geeks qui prennent ici du jalon et donc de l'importance dans le récit : regrettable et pas drôle pour deux sous.
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