© Contre-Allée Distribution
Un géomètre, Malek, accepte une mission dans l'Ouest algérien. Il part s'installer en plein désert, pour mieux préparer le tracé d'une ligne électrique devant alimenter des villages dans les monts Daïa, région autrefois cible du terrorisme islamique...
Echanges politiques sur les actions à entreprendre entre membres d'un groupe pro-démocratie en Algérie, quotidien ennuyeux d'un employé d'une entreprise de BTP, critique d'un discours étriqué sur l'Algérie nouvelle et « qui gagne », les images traduisent à merveille les contrastes entre les espoirs portés par certains et la résignation d'autres. Mais le récit tend vers le camp des seconds. Désespérément.
L'ennui en tous cas, est bien présent dans ces contrées désertes comme sur l'écran. Car d'emblée, on a l'impression que le réalisateur joue la montre (le film dure 2h20). Les efforts graphiques du début (magnifique cadre sur des recoins de verdures avec un homme pendu, ligne d'horizon chahutée...) sont vite écartés au profit de plans fixes sans grande imagination. Et les dialogues empreints d'espoir alternent avec une réalité bien plus terne. Certains trouvent cela passionnant, poétique et politique, dorment s'endorment.
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