Trois élèves, martyrisées par les autres filles de la classe, décident de leur jeter un sort. Lors d’une séance de spiritisme, l’une d’entre elles ouvre malheureusement les yeux, ce qui est interdit. Elle commence alors à avoir des visions, et une première élève est retrouvée, morte, un sac plastique sur la tête, immolée par le feu…
Qui n’a jamais tenté de pratiquer ce jeu, où l’on tient, un verre ou une flèche en bois (un crayon de papier dans la culture asiatique) en invoquant les esprit, sensés vous répondre en pointant oui, non, ou en composant des mots avec les lettres écrites sur la table ? Cela s’appelle le Ouija Board et personnellement l’expérience ne fut pas concluante. Mais du coup, le jeu pratiqué par les écolières coréennes trouve tout de même résonance dans nos esprits occidentaux.
Malgré l’originalité des suicides provoqués, menaçants (un sac sur la tête, un peu d’essence, et hop, on allume soit même son briquet, et on étouffe dans les vapeurs toxiques), que le réalisateur ose montrer en gros plans, le film ne sort pas un seul instant des codes du genre. Il joue ainsi sur la possession, façon The grudge ou Ring, avec fantôme rampant aux cheveux longs et noirs à la clé, bruits gutturaux inclus. Cela en agacera certains, lassés de ces effets faciles, et enchantera les fans du genre, car le dénouement est bien plus passionnant que The Grudge, et lorgne sur les bons côtés de The eye. Pour les fans de fantômes asiates uniquement.
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