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Joe Glass est catapulté capitaine à la tête d’un sous-marin de classe hunter-killer. Sa mission est de retrouver un sous-marin américain qui n’a plus donné signe de vie. Sa dernière position se trouve dans le cercle Arctique, près des eaux russes. Dans le même temps, en Russie, un coup d’état est en marche. Un groupe de Navy Seals est envoyé sur place afin d’exfiltrer le président russe dans le but d’empêcher un conflit entre les deux pays…
Après Gerard Butler dans l’espace dans "Geostorm", voici Gerard Butler sous l’eau dans le rôle d’un capitaine de sous-marin de l’armée américaine qui va se retrouver confronté à un coup d’État en Russie. Bien évidemment on pense par moments à "A la poursuite d’Octobre rouge", avec entre autres une similitude dans le fait qu’un officier américain ait confiance en son homologue russe et que l’action gravite autour d’un sous-marin.
Avec "Hunter Killer" on est dans du cinéma américain d’action ultra standard, porté par un scénario ultra convenu, le tout parcouru par des scènes d’actions trop invraisemblables pour qu’on puisse y adhérer (le sous-marin semble se piloter comme une voiture, prenant des virages très facilement). L’ensemble baigne dans un traitement au premier degré qui n’arrange en rien les choses. De plus les tentatives d’installer du suspense ne marchent que trop rarement. Si les scènes sous-marines sont loin d’être une réussite, celles sur la terre ferme ne s’en sortent pas mieux. La réalisation est tout ce qu’il a de plus lambda et ne propose rien de nouveau dans son traitement de l’action (qui parfois est digne d’un téléfilm américain de deuxième partie de soirée sur une chaîne de la TNT).
Le profil des personnages s’avère basique à l’image du personnage principal dont le passé n’est pas conventionnel (il n’a pas fait ses classes dans l’école de la marine militaire) et qui se pose en obstacle à la folie guerrière de l’ennemi et de certains de ses supérieurs (il va travailler main dans la main avec un officier russe). Côté casting, Gerard Butler est monolithique, quant à Gary Oldman, il est tout juste en roue libre. Enfin, on note la présence du regretté Michael Nyqvist, décédé en 2017, dans le rôle d’un capitaine de sous-marin russe.
"Hunter Killer", s’il offre un discours pacifiste entre Russie et États-Unis assez bienvenu, est enveloppé dans un scénario et une réalisation qui frisent l’avarie. Le long-métrage de Donovan Marsh se place donc logiquement dans le bas du panier des films de sous-marin.
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