© Sony Pictures Releasing France
Surmené par son travail au château, le comte Drac se sent seul et cherche à rencontrer un nouvel amour. Sa fille Mavis décide alors de lui offrir des vacances, en croisière, ce qui ne l’enchante guère, car il ne s’agit de rien d’autre que d’un hôtel flottant. Mais rapidement le vampire se laisse prendre par les animations et tombe sous le charme de la capitaine du bateau, une humaine dénommée Ericka...
Le point de départ d’"Hôtel Transylvanie 3" (invitant son père en croisière, Mavis va le voir tomber amoureux - « zinguer », dans son langage vampire - de l'humaine qui assure le rôle de capitaine sur le bateau) est plus un prétexte à un grand délire et à l'alignement de gags universels qu’à une véritable intrigue. Encore que, les agissements douteux de la belle blonde servent aussi ici de film conducteur, donnant ainsi une ossature à ce (presque trop) plein d'idées délirantes, qui ne laisse au final que peu se reposer les zygomatiques.
Le film s’ouvre sur une série de flash-back relatant les échecs successifs de Van Helsing à éliminer Dracula, celui-ci expliquant à la fois les origines de l’hôtel, mais aussi d’autres éléments dont on ne vous dira ici rien de plus. Mais c’est du côté des rites de séduction qu’on trouvera ici un fil rouge comique, des quiproquos liés aux téléphones portables (et aux applis de rencontre), à un premier rendez-vous gâché par les effets de l’ail, en passant par le comportement peu glorieux du mâle amoureux.
Mais si le film maintient le rythme niveau humour tout du long, jusqu'à sa conclusion porteuse d'une vision détournée de l'Atlantide, c’est grâce à la fois aux personnages secondaires et à une multitude d’idées farfelues parfaitement exploitées. Il en va ainsi de la liberté soudain gagnée par les parents loup-garou, lorsqu’ils peuvent enfin laisser leurs 100 turbulents gamins à une garderie, du cocktail « chupa-cabra » ou du chiot version détective pas si « incognito » ou encore du Kraken chanteur… Enfin les personnages gadgets s’avèrent toujours aussi truculents (les gremlins qui affrètent ici le vol préalable à la croisière, la momie, le blob et ses « petits », le chien géant pas très discret, découvert dans le court métrage l’an dernier…) et ajoutent encore un peu de sel à cette comédie déjà bien relevée. On ne voit pas comment il pourrait ne pas y avoir un quatrième épisode.
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