affiche film

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HORS DE CONTROLE

(Edge of darkness)


un film de Martin Campbell

avec : Mel Gibson, Ray Winstone, Caterina Scorsone, Denis O'Hare, Jay O. Sanders...

Inspecteur de police sans histoire, Thomas Craven voit sa fille assassiné devant chez lui en pleine nuit. D'abord par chagrin, puis par méfiance, il va enquêter sur celle qu'il croyait connaître mais qui lui cachait bien des secrets. Et certains vont devenir mortels... Alors sa vengeance pouvoir va s'accomplir...


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Photo film

Un justicier dans la ville !

On prend une dose de Mel Gibson, une dose de « Vigilant cop movie », un scénario déjà adapté à la télévision britannique par le réalisateur, et hop on obtient un bon polar, classique et efficace. Pour son grand retour devant la caméra, Mel Gibson reprend un rôle qui lui convient à merveille, celui de l'homme qui voit sa vie basculer après le décès d'un proche, en l'occurrence sa fille. Et là où le scénario réussit son coup, c'est en choisissant un personnage quelconque, un inspecteur sans problème, avec pour seules armes son obstination et son chagrin.

Le réalisateur imprime de ce fait une image sèche et brutale, où les pires crapules viennent défiler, où les faux amis se dévoilent et où un agent très secret règle ses comptes avec la vie et celle des autres. Car l'autre force du film est le personnage du « nettoyeur » qui entretient une relation très particulière avec le héros, dans une sorte de baroud d'honneur. Un homme miné par ses combats, ses action et par la maladie. C'est d'ailleurs dans cet improbable duo que le film atteint ses meilleurs moments de tension et de suspense, loin des scènes d'action. Et l'on pourrait reprocher au film d'expédier trop rapidement le final et ses crapules, alors que la tension aurait mérité plus de temps pour partager la colère et la douleur du personnage de Mel Gibson.

En fin de compte, le spectateur se retrouve face à un bon polar, simple, efficace et parfaitement relayé par un duo de personnages plein de surprises. Certes le film manque un peu de rythme mais laisse une agréable impression, ce qui est déjà suffisant, pour nos retrouvailles avec Mel.

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