©Metropolitan filmexport
La femme de Rennie (Jim Caviezel) a été écrasée intentionnellement par un chauffard, le long d'une highway américaine. Depuis, ce dernier tente de retrouver sa trace, et de le neutraliser. Celui-ci continue en effet d'écraser piétons et automobilistes. Un jour, il se rend sur les lieux d'un accident, où une jeune femme a eu à faire à lui...
On peut dire que Highwaymen se situe quelque part entre Duel de Spielberg et Crash de Cronenberg, mais sans le mystère du premier, ni l'ambiguïté du second. Sous les allures d'un thriller pour amateurs de bolides surchauffés, et de mâles viriles, Highwaymen se permet, au fil de scénario, d'ériger la vengeance et la violence gratuite, en principes de vie. C'est en effet ce qui meut les deux personnages principaux, le premier désireux de venger sa femme, et le second, purement détraqué en apparence.
Le secret que l'on nous dévoile au beau milieu de l'intrigue, est sensé nous faire adhérer aux agissements du personnage de Caviezel, qui deviendrait presque un sauveur, plus qu'un vengeur non masqué. C'est alors que l'on commence à réfléchir, face à cette belle machine en scope, qui livre paysages désertiques et moteurs vrombissant, et à se dire que la morale n'est pas sauve.
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