©Warner Bros France
Le jeune sorcier, Harry Potter (Daniel Radcliffe) découvre dans sa chambre, un elfe de maison, qui lui avoue avoir subtilisé toutes les lettres que ses amis lui avaient écrit pendant l'été, ceci dans l'espoir qu'il ne retourne pas à Poudlard en deuxième année. En effet, un terrible danger le guette…
Voici enfin le deuxième épisode des aventures du petit sorcier qui tourmente les têtes blondes et aussi les adultes depuis plusieurs années. Et l'imagination débridée est toujours au rendez-vous. Entre le phœnix qui crame et renaît de ses cendres, les araignées de toutes tailles, les méchants blonds ( !), les voitures volantes et les arbres cogneurs, chacun sera servi.
L'écrivain et le scénariste s'amusent avec les peurs de chacun (les araignées, les serpents, les fantômes…), et les codes sociaux, régissant les rapports parents - enfants. En effet, les petits sont ici pleinement conscient des excès de leurs géniteurs et de leurs adaptations de comportement, fonction de la situation et de l'image de sérieux à faire passer.
Les jeunes interprètes ont gagné en assurance et en charme, et l'arrivée de nouveaux personnages donne une nouvelle saveur au récit. Le professeur de défense contre les forces du mal est particulièrement délicieux. Interprété par Kenneth Branagh, il est le contraire lumineux du personnage de Rickman, à la fois imbus de sa personne, charmeur et formidablement incompétent. Son entrée est une des scènes les plus réussies du film.
Des deux monstres sacrés, à la tête de Poudlard, on saluera la prestation toute en complicité paternelle, de Richard Harris, disparu depuis peu. Reste à attendre deux ans cette fois-ci pour la sortie du troisième opus, puisque l'an prochain la Warner donnera la priorité à Matrix III pour Noël.
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