Animation musicale

Avec le premier opus d’ « Happy Feet » en 2006 le spectateur a découvert des pingouins chanteurs et danseurs. Ce deuxième volet, en salles en décembre, se veut défenseur de l’écologie et de la faune. Alors même si Georges Miller rythme son animation avec chants et danses, dans la continuité du premier volet, « Happy Feet 2 » dénonce le réchauffement climatique. Et le film tente de passer au spectateur un message de courage pour ne pas se laisser faire par les éventements.

Il se veut aussi fédérateur pour chacun des pingouins devenus pères, les enjoignant à rester eux-mêmes et unique. L’estime du père envers sa progéniture est traitée au travers de la vie des pingouins, et des relations entre Mumble et Erik. Mais il prône aussi l’acceptation de la différence et la solidarité.

Ce film d'animation exploite fort bien la 3D pour mettre en valeur les paysages de l’Antarctique, les aurores australes et le monde sous-marin. Le jeune public sera ainsi fasciné par la découverte de cet univers. La confrontation avec les autres espèces, des imposants éléphants de mer aux minuscules crevettes est d'ailleurs signe de la diversité des éléments. Et le touchant Krill, crevette en désir de liberté, est réussi tant au niveau de la forme que du travail de rendu. C'est ainsi que l’évolution de la technique fait preuve de son efficacité dans cet opus en 3D.

« Happy feet 2 » glisse facilement de la fresque polaire vers les scènes chantées, avec cependant quelques différences de qualité. Le spectateur passera donc un bon moment face à ce film d’animation musical, et les enfants seront ravis des aventures des pingouins empereurs.