affiche film

© Warner Bros. France

HAPPY FEET


un film d'animation de Georges Miller

avec : les voix de Elijah Wood, Robin Williams, Hugh Jackman, Nicole Kidman, Clovis Cornillac, Marion Cotillard, Sophie Marceau, Anthony Kavanagh...

Un petit manchot devient la risée de ses camarades, car il n'arrive pas à chanter sa chanson "de coeur", et ses pieds s'emballent régulièrement, l'obligeant à danser...


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Photo film

Techniquement parfait, mais au scénario bien limité

Pas de doute, "Happy feet" enchantera les plus petits, comme les parents qui craquent devant des manchots depuis qu'ils ont vu "La marche de l'empereur". Mais il ne suffit pas d'aligner bon nombre de tubes connus (surtout aux USA), d'en adapter légèrement les paroles, pour déclencher l'hilarité et surtout étirer une histoire assez banales sur près de 1h50.

Bien sûr cette histoire de malédiction lancée par celui qui est différent et que l'on exile met en avant des valeurs déjà portées par les Disney (la tolérance, l'acceptation de l'autre, l'accomplissement et le dépassement de soi...), mais cela sent le déjà vu, déjà dit, déjà dessiné. Alors les plus rebutés par le discours bien pensant (fustigeant tout de même au passage les extrémismes religieux) pourront se raccrocher à la qualité technique indéniable du film.

En choisissant la 3D, Georges Miller (papa de Mad Max, mais aussi de Babe le cochon) ne s'est pas trompé et peut se permettre des mouvements de caméra totalement impossibles, mais assez spectaculaire (voir la scène avec les Orques qui jouent avec leur nourriture). Il donne aussi un certain réalisme aux créatures rencontrées, comme les éléphants de mer, mais surtout à ses manchots, qu'il s'empresse d'annihiler par leurs comportements très humains liés au chant et aux ridicules chorégraphies. Dommage, car on aurait aimé croire à leurs courageuses migrations et au fait que les hommes soient capables de prendre de soin de certains espèces, non pas parce qu'elles ont un don particulier (ici la danse), mais simplement parce qu'elles sont menacées. Le discours de la fin reste des plus ambigus.

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