Réalisme bien pensé

On the outs est un film porteur d’espoir, un film pour montrer que chacun peut s’en sortir. Traitant des cercles vicieux qui unissent la prison et la drogue, il s’attaque à la fois au système d’éducation et aux services sociaux à l’américaine, ayant tendance à creuser les écarts culturels et à séparer les familles. Avec l’aide d’une pléiade de personnages, sinon attachants, tout au moins humains et complexes, les jeunes et talentueux réalisateurs – scénaristes donnent à voir les erreurs de jeunesse, la nécessité de nourrir les siens, les galères de tous les jours, de quelques filles ou femmes de la banlieue new yorkaise.

Créant un contraste saisissant avec notamment une scène à Times Square, ils montrent comment ces jeunes se retrouvent comme des étrangers dans leur propre pays. Malheureusement, le scénario n’évite pas quelques lourdeurs, avec notamment la présence du frère handicapé et envahissant, à qui l’on se sent obligé de faire arriver quelque chose. Mais On the outs reste un film prometteur sur l’apprentissage de la responsabilité, et la nécessité de garder toujours une ferme volonté.