Un homme se promène au bord du fleuve traversant Téhéran, et se remémore la disparition de son père, alors qu'il se baignait dans la rivière de son village, le Zayandehrood...
Gavkhouni est, comme beaucoup de films iraniens, l'occasion d'appréhender quelques données culturelles propres à ce pays. Ici, le cœur du sujet réside entre le rapport au fleuve, les valeurs sociales de la baignade, loin du plaisir ou encore l'approche de la saleté. Malheureusement, la belle photo de ce film itinérant, est rapidement gâchée par une option de narration des plus maladroite.
En effet, le film est entièrement tourné en caméra subjective, souvent mal synchronisée avec les mouvements du protagoniste qu'elle représente. Et la voix off, qui conte l'histoire, les pensées, le passé regretté ou sublimé, véritable flot de paroles incessant, au débit important et immuable, finit par rapidement soûler. Dommage.
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