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Prince est un chat aristo de la même espèce que Garfield qui vient d’hériter d’un château anglais. Mais alors que Prince se fait enlever par un héritier baffoué et désireux de transformer la propriété, et notamment la basse-cour en station à la mode, Garfield, alors en voyage avec son maître, se retrouve par hasard à le remplacer…
On avait été assez déçu par la première adaptation cinématographique de Garfield, célèbre héros faignant et râleur de bande dessinée, plutôt exempte de scénario et faiblarde du côté des bons mots. Suite au succès, américain tout au moins, du premier épisode, voici donc une suite pas très attendue qui débarque sur nos écrans. Et à notre grand étonnement, le résultat est plus qu’honorable.
D’abord parce que le film possède un véritable scénario, certes pas des plus originaux, mais qui mêle éducation aristo à l’anglaise et sans gêne à l’américaine. Et l’opposition entre les deux fonctionne, d’autant que la première est aujourd’hui décalée en soi, par excès de mondanités, et la seconde bien plus développée que dans le premier film, donnant au chat nombre de répliques amusantes de goujaterie ou grossièreté.
On s’amuse donc des péripéties de ces deux chats venus de deux mondes opposés, que l’animation en images de synthèse rend presque vrais. On mesure une nouvelle fois les progrès réalisés, que ce soit au niveau de la fourrure que des ombres portées, le seul défaut résidant dans des yeux, encore trop artificiels. Alors, après « Nos voisins les hommes » et les animaux sauvages, on peut découvrir avec plaisir, et avec toute la famille, toute la ménagerie du château de Prince, aussi agitée qu’afférée à contre carrer les plans des vilains humains.
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