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Un jeune acteur (Zach braff) revient dans le New Jersey pour l’enterrement de sa mère. Plutôt détaché, il va être confronté à ceux qu’il n’a pas revu depuis 8 ans : son psychiatre de père (Ian Holm), et ses amis aux parcours divers…
Pourquoi un jeune homme a-t-il coupé les ponts avec sa famille et ses amis pendant 8 ans ? Pourquoi ses rencontres ne sont qu’un malaise, un mal de vivre permanent ? Peut être parce que son père l’a bourré de lithium pendant des années. Peut être parce que son entourage étant assez peu équilibrant. Ce sont ces questions d’identité et de connexion avec la réalité, qu’aborde Garden State, film à l’apparence désabusée, où un jeune homme, interprété avec détachement par l’auteur – réalisateur Zach Braff (Scrubs) lui-même, retrouve le goût de s’impliquer dans le monde.
Mêlant le loufoque symbolique (la chemise au motif papier peint) aux délires sous influence, le film construit un univers parallèle, fait de petits riens qui s’avèrent très personnels. Certains seront peut être hermétiques à son humour à froid, teinté d’un cynisme permanent, mais aussi de nostalgie tranquille, grâce à une musique savamment choisie. Ils se laisseront peut être cependant séduire par le charme simple et ravageur d’une Natalie Portman très nature. Elle apporte au héros et au film l’embrun de fraîcheur, et l’optimisme naïf qui lui manque initialement. Une réussite pour un cinéaste à suivre.
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