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1944. Fondatrice de The Verdi Club, l'aristocrate Florence Foster Jenkins aime à se donner en spectacle devant des invités triés sur le volet. Aidée par son mari, Saint Clair Bayfield, aussi décidé à lui cacher sa voix atroce qu'à lui passer chacun de ses caprices d'artiste, elle va redoubler d'efforts pour donner un premier récital devant les membres de son club...
Alors que Xavier Giannoli nous avait livré en septembre 2015, sur la même base historique, le portrait d'une femme tout en nuances, Stephen Frears choisit de donner avant tout dans la comédie. En ressort un portrait certes plus proche de la réalité, mais qui n'évite pas quelques excès pour provoquer le rire du spectateur. Et même Meryl Streep, pourtant fort allumée dans le rôle de cette femme qui chantait faux et pour qui « la musique est [sa] vie », en fait par moment un peu trop, notamment dans l'émerveillement face à une voix parfaite.
En plus du portrait d'une femme solitaire, par petites touches, le scénario livre cependant une critique bienvenue de l'oisiveté (la dame travaille « dur » en s’entraînant une heure par jour) et du pouvoir de l'argent (le mari pense tout pouvoir contrôler par ce biais, du pianiste aux critiques). Mais si le premier chant s'avère très amusant, l'effet de répétition ennuie assez vite, les scènes de concert traînant de plus en plus en longueur. Reste une jolie mais attendue histoire de respect, d'amitiés et de complicité.
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