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Pour sa première mission au sein d'une équipe de policiers spécialisés dans les filatures, Piggy participe à la traque d'un gang de braqueurs de bijouteries...
Il n'est pas étonnant de découvrir dès le générique de début que Johnnie To est le producteur de cet honnête film policier, dans lequel l'humain transparaît derrière une action toujours efficace. On s'attache en effet rapidement à ce capitaine un rien rustre d'apparence, mais blagueur à ses heures (il raconte des histoire drôles à ses équipes alors qu'ils s'ennuient en planque), qui encadre paternallement ses ouailles aux surnoms amusants (Piggy, Le chat...). Et de sa nécessaire mise en danger au cours d'un scénario certes peu inventif, mais plutôt bien ficelé, naîtra l'émotion.
On suit donc les tribulations de notre jeune bleue et de son mentor, le réalisateur questionnant au passage l'humain au travers de la nécessité d'une non implication dans les évènements qui se déroule, les « suiveurs » devant se concentrer sur leur mission, distincte de celle des policiers et de celle des ambulanciers. Un professionnalisme et une obéissance aux ordres que le long métrage met en avant comme valeurs indispensables dans un monde où les malfrats sont extrêmement bien organisés. Dire qu'on est pas loin de 24 heures chrono ne sera pas mentir. Seul bémol, l'utilisation finalement peu présente de la surveillance vidéo, évoquée dans le titre anglais, mais bien mieux mise en évidence ou exploitée dans des films comme « Red road » ou « Redacted ».
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