©mars distribution
Une jeune fille débarque à Paris pour suivre les traces de sa grand-mère. Là, elle rencontrera tout le microcosme parisien : actrice, riche collectionneur, pianiste… Les itinéraires croisés de ces personnages qui viennent, pour un temps soigner leurs névroses au Café des Théâtres…
La famille Thompson frappe à nouveau et le tandem mère – fils fonctionne à merveille. Danièle Thompson nous livre ici une nouvelle comédie, fraîche et réjouissante, teintée de son cynisme habituel, et ce, pour le plus grand bonheur du spectateur.
Servi par un casting impressionnant, cette nouvelle comédie nous entraîne dans l'envers du décor de l'Avenue Montaigne. Si l'on pourra trouver ce choix géographique quelque peu élitiste, que le spectateur ne s'y trompe pas, c'est pour mieux le faire exploser de l'intérieur. Sous l'influence d'une Cécile de France plus drôle et naturelle que jamais, c'est tout un monde qui va s'effondrer, ou au contraire se reconstruire.
La caricature est parfois féroce, les traits d'esprits souvent percutants, et surtout l'ensemble des comédiens parvient à donner une force à chacun des personnages. Que ce soient Claude Brasseur et Christopher Thompson dans des scènes dramatiques ou au contraire Valérie Lemercier qui fait partir en vrille une pièce de Feydeau déjà bien délurée, tous trouvent leur place dans ce patchwork. Des réflexions plus graves sur le métier d'artiste sont également prégnantes au milieu de cette farce parfaitement réussie.
Bref, on retrouve une Danièle Thompson telle qu'on l'avait aimée avec La Bûche et que l'on espère tout aussi percutante dans ses prochains projets. En attendant, délectons nous d'une place en « fauteuil d'orchestre », ni trop près, ni trop loin.
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