affiche film

© Universal Pictures International France

FAST AND FURIOUS 4

(Fast and Furious)


un film de Justin Lin

avec : Vin Diesel, Paul Walker, Jordana Brewster, Michelle Rodriguez...

Un meurtre oblige Don Toretto, un ancien taulard en cavale, et l'agent Brian O'Conner à revenir à L.A. où leur querelle se rallume. Mais confrontés à un ennemi commun, ils sont contraints à former une alliance incertaine...


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Photo film

Pas fast, pas furious

Le premier "Fast and Furious" avait pour lui d’être un actionner fun et pétaradant, servi par un casting au charisme monstre (Diesel, Walker, Rodriguez... on n'est pas chez les scouts !) et une mise en scène, certes outrancièrement tape-à-l’œil, mais entièrement au service de son sujet (des caisses tunées filmées avec amour, des fesses de gonzesses filmées avec amour, du gros son hip-hop qui arrache les enceintes). Passé un second épisode lourdingue, se reposant sur les maigres acquis du premier, la saga avait amorcé un virage plus léger avec un troisième épisode nippon s’apparentant plus à un succédané qu’à une véritable évolution scénaristique.

En revenant aux sources du premier, ce nouvel opus se devait de s’inscrire dans la lignée, pour un résultat férocement roublard et dégénéré du bulbe. Las, dès les premières images, on s’aperçoit que c’est loin d’être le cas. Caractérisation des personnages à la ramasse (voir l’attitude d’ado attardé de l’agent du FBI incarné par Walker dès qu’il voit une voiture), interprétation vulgaire (les personnages secondaires) ou en roue-libre (Vin Diesel, mauvais comme ça n’est pas permis), scénario prétexte aux gags lourdingues et aux dialogues débiles (« Va chier chez ta mère ! »), rythme défaillant (entre deux courses de voitures, il ne se passe absolument rien !)...

Et les courses de voitures, me direz-vous ? Loin d’être toutes ratées (l’intro, plutôt amusante), elles pâtissent d’une mise en scène épileptique (la course finale dans le tunnel, où l’on ne comprend rien à ce qui se passe) ou ridicule (l’utilisation du GPS, avec sa voix lourdingue et ses bitches numériques), et finissent d’achever le spectateur venu se perdre dans ce gloubiboulga indigne et douteusement racoleur. Beurk !

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