© Wild Bunch Distribution
La banque Beethin-Schwartz va licencier son maître d’hôtel Julien Foucault. Ce dernier saisit cette opportunité pour mettre en œuvre son ambition d’ouvrir un restaurant avec son meilleur ami, Etienne. Devant le refus d’un emprunt auprès de ses futurs ex-employeurs, il décide de profiter des renseignements confidentiels dont se servent ceux-ci. Mais ces derniers le prennent en flagrant délit d’initié et font le choix de lui jouer un tour machiavélique...
Les deux réalisateurs, déjà à la barre de « Ah si j'étais riche ! » et scénaristes de « La vérité si je mens » reprennent ici l'un de leurs thèmes de prédilection qu’est la force de la solidarité contre le pouvoir de l’argent. L’évolution des mentalités a bien montré que le sujet de l’argent peut être le moteur de comédie. Depuis deux ans, sentant la bulle financière des banques qui allait exploser, les réalisateurs ont concocté ce scénario, mais ont été pris de court par l’ampleur et la rapidité de l'évolution de la crise.
Ce film est très proche de la réalité comme on nous l’indique au début du récit, avec une description lucide des usages de l’argent et de l’image d'un banquier maître du monde devenant observateur des nouveaux novices du capitalisme. Michel Munz et Gérard Bitton ont ainsi signé le scénario de ce film sur le pouvoir de l’amitié et la complexité soudaine de chacun au contact de la richesse. En effet, le rapport avec l’argent modifie le comportement de chacun de nous, pour ne pas être céder aux sirènes de l’argent facile ainsi qu'aux convoitises naissantes.
Chaque protagoniste du film est servi de dialogues caustiques, et les banquiers en prennent pour leur grade, pour au final donner une comédie tout public où chacun a sa chance. Le spectateur jubilera des situations burlesques à répétition et le public pourra s’identifier aux héros du film par le biais notamment des rapports client / banquier. Un bon film pour commencer le printemps avec le sourire.
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