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Alors qu’il vient d’avoir 51 ans, Dan (Dennis Quaid) découvre que sa femme est enceinte, que sa fille (Scarlett Johansson) veut quitter son foyer pour aller à l’université, et surtout que son nouveau boss (Topher Grace) n’est autre qu’un jeunot d’à peine 25 ans. Entre les deux hommes l’affrontement attendu se transforme en besoin réciproque…
On n’avait pas entendu discours aussi social depuis Fight Club. Même sans la forme brillante du film de David Fincher, « En bonne compagnie » réussit à faire passer un discours sur les limites du capitalisme et de la concentration en multi nationale, qu’on espérait plus de la part d’un film de studios américains. Bien sûr il s’agit là d’une comédie romantique pour ados, mais le fond politique est bien réel, et peut expliquer le non fonctionnement du film aux Etats-Unis.
Les trois interprètes principaux fonctionnent à merveille ensemble, que ce soit dans les scènes de complicité entre père et fille, d’affrontement latent entre patron et employé, et surtout d’intimité et d’amour tu entre jeunes adultes. On se régale des clichés entourant les autres personnages, tous stéréotypés, et des quelques morceaux de bravoures épinglant marketing et méthodes de vente. Un film où l’idéalisme est mis en avant, au point de s’écarter du classique happy end : c’est à saluer !
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