© Pretty Pictures
Perdue au fin fond du Nouveau Mexique, une petite communauté vit à Dreamland. Une des familles, résidente depuis de nombreuses années, est composée d’un père ivrogne et de sa fille, qui lui est entièrement dévouée. Un jour Dreamland accueillera une nouvelle famille qui chamboulera l’ordre établi, ceci à cause d’un jeune et séduisant garçon qui fera tourner les têtes de deux meilleures amies…
Voici Dreamland, une ville de rêve, tranquille, familiale, conviviale où on vit en communauté et où on fait des barbecues le soir sous les étoiles. Un coin de vie, fait de rencontres enrichissantes, où tous les espoirs sont permis, même celui de décrocher le titre de Miss America ! Mais Dreamland, ce n’est le paradis qu’en surface ! Il s’agit en réalité d’un amas de caravanes dans un coin paumé des Etats-Unis ! Alors quel intérêt à rester vivre dans ce trou ? Il y a bien de la part de deux jeunes amies quelques envies de s’en évader mais l’une vit sous le joug de son père et fait passer ses ambitions (devenir écrivain) au second niveau et l’autre est atteinte d’une grave maladie et ne vit que dans l’illusion d’être un jour élue Miss America.
L’histoire nous conseille à l'évidence d’être un peu égoïste, de penser parfois d’abord à soi pour s’épanouir et faire de ses espoirs ou rêves des réalités. Un sujet bateau traité sur fond de surenchère visuelle. Les deux personnages féminins semblent tout droit sorties d’un concours de beauté, tandis que les hommes passent leurs journées à boire de la bière ou à s’occuper de leur bungalow. Le mélo est donc bien présent, avec son lot de maladies physique ou mentale. Dommage. Car le réalisateur avait conçu un film très aérien, esthétiquement très beau, avec une ambiance « Bagdad Café » et une atmosphère très électrique où les chansons de Morcheeba se fondaient dans ce paysage aride et dépeuplé.
Une étrange carte postale à mille lieues du rêve américain… à laquelle il aurait fallu écrire plus de trois lignes de scénario.
Cinémas lyonnais
Cinémas du Rhône
Festivals lyonnais