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Un adolescent de 17 ans, plutôt doué au judo, mais issu d’une famille pauvre, va devoir aider un gosse de riche à s’entraîner. Peu à peu, une relation ambiguë s’installe entre sa petite amie et le garçon en question…
Avec « Douches froides », Antony Cordier signe un premier film fort en émotions, et qui rappellera forcément à chaque adolescent défraîchi que nous sommes, quelques blessures infligées par « l’autre ». Car c’est bien de la découverte de cette relation à l’autre que le film traite, et des joies et souffrances que celle-ci entraîne.
Et cette relation passe par la rivalité, l’expression d’un pouvoir, l’affirmation de l’appartenance à un milieu social… et tout cela, toutes ces tensions se cristallisent autour d’une sexualité encore expérimentale et chargée d’espoir plus que de déception. Une œuvre drôle et légère, où l’apprentissage fait forcément souffrir, et où les trois jeunes interprètes (Johan Libéreau, Salomé Stévenin et Pierre Perrier) forment un trio crédible et prometteur.
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