©carrère group
Damodar s’étant emparé du globe noir, il ne reste que peu de temps avant le réveil du dragon noir. Une confrérie va alors chercher à récupérer le globe, pendant que l’armée tente d’empêcher la destruction du royaume d’Ismir…
Après le semi échec du premier volet, au générique duquel figurait un Jeremy Irons caution, on se demande ce qui a bien pu passer par la tête des producteurs pour donner naissance à un deuxième épisode. Et le pire est bien au rendez-vous, des acteurs de seconde voire troisième zone, aux effets spéciaux aussi approximatifs que kitschs, en passant par une intrigue sans intérêt, sorte de quête menée par une énième confrérie, composée d’un voleur, un mage, une guerrière, une magicienne et un guerrier.
Malgré un certain travail sur les décors et arrière plans, les plus persévérant tiendront peut être jusqu’à la fin pour découvrir que la moitié du budget a due être engloutie dans les quelques scènes avec le dragon noir, seule curiosité digne de ce nom, et particulièrement soignée. Malheureusement cela ne fait pas un film, platement illustré par un metteur en scène issu de suites de séries Z (Hellraiser 4, Les démons du maïs 3…), qui est loin d’avoir la complexité d’un Seigneur des anneaux, que les vrais fans du jeu Donjons et dragons s’empresseront de retourner voir, à moins qu’ils n’aient les DVD des Chroniques de la guerre de Lodoss sous la main. Courage fuyons.
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