affiche film

© CTV International

DOGHOUSE


un film de Jake West

avec : Danny Dyer, Stephen Graham, Noel Clarke...

Quand une bande de potes (dont le toujours excellent Danny Dyer) partent en Week-end pour remonter le moral de l’un d’entre eux qui se trouve sur le point de divorcer (comprendre « se mettre une putain de grosse mine »), ils choisissent bien évidement d’aller dans le village comprenant le plus haut taux de population féminine. Le séjour, qui s’annonçait comme un WE de rêve, va vite tourner au cauchemar (et partir littéralement en couille). Oui, ce village est peuplé de filles, mais le problème, c’est qu’elles sont démoniaques et mangeuses d’hommes. La guerre des sexes peut donc commencer...


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Un film qui a de la chienne !

Après la semi déception du palmarès du Festival de Gérardmer 2010, il fallait terminer ce festival en beauté. C’est donc accompagné du Dreamprophet (Terres Inconnues) et de la bande de Gérardmer, que j’ai pu voir sans doute le film le plus fun de la sélection. Doghouse de Jake West était un très bon moyen de clôturer ce festival (et quelque part annonciateur de ce qui m’attendait les jours suivants dans ma vie privée) dans les rires et les hurlements de pré-séance (une tradition là-bas) les plus mémorables...

Derrière quelques scènes gores et des gags à la pelle, Jake West en profite pour livrer un portrait complètement dément et terriblement réaliste sur les mecs que nous sommes. La bande est composée de tous les archétypes possibles : le dragueur misogyne (Danny Dyer), le sportif, le loser, le geek, l’homosexuel, le mec dominé par sa femme…Deux scènes résument bien la situation. La première, alors que deux des héros sont encerclés par les femmes démoniaques, ceux-ci voient des sabres lasers en jouet et ne peuvent s’empêcher de les utiliser pour se défendre. C’est bien connu, il y a des trucs comme ça qui sont dans nos gênes, et utiliser un sabre laser au moins une fois dans notre vie (même en jouet) en fait partie. Le deuxième exemple, le plus frappant (et très drôle) : toujours dans une situation d’encerclement, alors qu’ils sont désespérés, que certains de leurs potes sont déjà morts, les garçons arrivent quand même à commenter l’anatomie et à fantasmer sur leurs ennemies (le personnage de Dany Dyer dit même « encerclé par ces trois filles zombies, je savais que j’allais me faire tuer, mais j’ai quand même pensé un court instant à essayer un plan à 4 »).

Mais nous ne sommes pas les seuls à faire les frais de l’humour de West, car la façon dont les filles sont infectées est vraiment très drôle et on ressent que West avait un message à faire passer (peut être une vengeance personnelle). Pourtant le ton reste léger tout au long du film, et il y a très peu de morts au final. C’est un peu comme si « 4 garçons plein d’avenir » rencontrait « Evil dead ». « Doghouse » est donc un slapstick horrifique (mais ça ne fait pas peur) macho, très drôle et tellement vrai, qu’il serait dommage de passer à côté.

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