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Erell est une ado issue d'un milieu populaire, qui vit avec ses parents dans une ville ouvrière. Elle s'occupe de sa mère malade et tyrannique, sa sœur ayant quitté le foyer depuis quatre ans sans laisser de nouvelles. Sa vie est monotone, elle passe son temps à tout filmer et à trainer avec ses potes. Jusqu'au jour où sa sœur réapparait...
Premier long métrage de Nolwenn Lemesle, à qui l’on doit les court-métrages « Poids plume » en 2005 et « Sid « en 2007, « Des Morceaux de moi » est une chronique familiale qui explore le passage de l’adolescence au monde adulte, à travers la vision d'une jeune fille à la fois insouciante et mature. Les rapports humains y sont disséqués, ponctués de petites touches de piment non dépourvues de charme, s’attardant sur les émotions instables de ces adolescents capables de passer de la violence à la tendresse. Or à l’image de cette instabilité, le film manque cruellement d’aboutissement, la faute à de nombreuses longueurs et un scénario d’une platitude consternante.
Face à un Tchéky Karyo peu convaincant, dans le rôle d’un père n’arrivant pas à dialoguer avec sa fille, Zabou Breitman tire tout de même son épingle du jeu, en mère meurtrie par la maladie et imposant son calvaire à sa fille peu scrupuleuse. Celle-ci est interprétée avec force par Adèle Exarchopoulos, jeune actrice au tempérament de feu déjà remarquée dans « La Rafle », « Tête de Turc » ou encore « Chez Gino », et que l’on retrouvera prochainement dans « Le Bleu est une couleur chaude » d'Abdellatif Kechiche.
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