affiche film

© TFM Distribution

DERIVE MORTELLE

(Open water 2: adrift)


un film de Hans Horn

avec : Eric Dane, Susan May Pratt, Niklaus Lange…

Une bande d’anciens amis de lycée profite d’un week end de grand beau temps pour faire une croisière sur le yacht de l’un d’entre eux. Tous décident de piquer une tête dans l’Océan, à l’exception de la mère de famille du groupe, qui a développé une phobie de l’eau. Inconscient, le propriétaire du bateau l’entraîne à l’eau avec lui, sans se préoccuper de sortir l’échelle qui leur est indispensable pour remonter à bord…


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Photo film

Bande de crétins

« Dérive Mortelle » n’est ni plus ni moins la suite du très angoissant « Open water », où deux touristes se retrouvaient perdus en mer, leur groupe d’excursion de plongée les ayant oubliés sur place ! Le film avait fait sensation de par son caractère paradoxal de huis clos à ciel ouvert, se basant sur les peur primitives de chacun des spectateurs. Cette suite qui n’en est pas vraiment une, se base sur un autre fait divers, où un groupe d’amis ont simplement, en toute inconscience, oublié de descendre l’échelle, seul moyen par lequel ils peuvent regagner le bateau qui dérive auprès d’eux.

Le fait d’avoir un groupe de six personnages ajoute bien entendu aux possibilités de tensions et donc d’altercations à l’écran. Cependant, on stéréotypant chacun des personnages à la façon d’un scénario de film pour ados ou de slasher movie (film où tous les héros meurts un à un décimé par un tueur), « Dérive mortelle » se rapproche du coup de chemins déjà forts fréquentés. D’autant que l’on a droit à la blonde, pièce rapportée au groupe, qui passe son temps à s’affoler, au beau gosse totalement creux du cerveau, et à la mère de famille traumatisée dont on capte les angoisses en flash back.

Du coup, si le film joue sur quelques fausses pistes attendues quant aux dangers qui guettent notre groupe de potiches, l’angoisse qui se fait jour à plus à voir avec cette étrange objet que finit par constituer la masse du bateau, objet inaccessible durant tout le film. Filmé en contre plongée permanente, du point de vue des nageurs malgré eux, il est comme une mystérieuse et angoissante masse blanche insaisissable. Un atout considérable pour un film dont la fin laisse assez perplexe.

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