© Diaphana Films
Yoshimi vient de divorcer, et emménage avec sa fille Ikuko, dans un immeuble relativement lugubre. Espérant conserver la garde de la petite, elle se met en quête d'un travail qu'ellene trouve pas. Sa vie fragile commence à basculer lorsqu'une tâche au plafond commence à suinter et à grandir à vue d'œil…
Tiré dune nouvelle de Koji Suzuki, auteur de " Ring ", déjà porté à l'écran par Nakata, " Dark Water " est un film aussi symbolique que formellement étouffant. Situant son action dans un immeuble banal et triste, où les plans se limitent à un appartement inconfortable, un couloir aux portes toutes semblables, une loge fantomatique, il n'offre une échappée que lors de queluqes scènes extérieures, dont celles prenant place sur la toiture terrasse.
D'enfermement en peur de la disparition de sa fille, la mère sombre peu à peu dans des délires de persécution, basés sur ses peurs les plus intimes. Entre illusions et réalité, le cœur du spectateur balance, et la conclusion sème le trouble.
Esthétiquement, le film est magnifique, baigné d'eau sous de multiples formes : réservoir, fuite, filet, flaque, pluie… et autres gouttes. Le spectateur, comme la mère, se noie peu à peu, perd pied et serait prêt à croire la plus basique des intrigue. Envoûtant.
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