© Wild Bunch Distribution
Un vaisseau s'arime à la station spatiale Dante 01, prison haute sécurité gravitant autour de l'hostile planète Dante. A son bord, une scientifique chargée de mener des expériences sur les prisonniers, mais également un dangereux criminel surnommé St Georges...
On était, il faut l'avouer, impatients à l'idée de retrouver Marc Caro (co-réalisateur avec Jean Pierre Jeunet, de « Delicatessen » ou « La cité des enfants perdus »), seul au commande d'un long métrage de science-fiction. Mais nous voici face à cet objet scientifico – religieux, à la limite du supportable, tellement peu compréhensible qu'on a réellement l'impression qu'il manque une bobine quelque part vers la fin. Car d'un bain d'acide que traverse, non sans mal, Dominique Pinon, on passe à une improbable sortie dans l'espace en solitaire signée Lambert Wilson, épilogue abscon d'un film qui manque cruellement de moyens.
Car si la vision de l'espace signée Caro est plutôt esthétiquement réussie, les intérieurs du vaisseau, voulus d'une simplicité certaine, sentent le carton pâte à plein nez. Et si Caro a choisi quasi uniquement des « gueules » pour interpréter prisonniers comme geôliers, le spectateur ne ressent aucune inquiétude face à eux, tant les dialogues sont insipides, mal interprétés et tant les références religieuses (ah le vaisseau en forme de croix!) s'avèrent obscures. Une cruelle déception pour les fans de la première heure que nous sommes.
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