© Metropolitan FilmExport
Un professeur de danses de salon devient surveillant d'élèves à problèmes dans une école d'un quartier populaire de New York. Il va essayer de gagner le respect et d'attirer l'intérêt de ces jeunes gens qui n'écoutent que du rap, en leur faisant écouter des morceaux de valse, tango, fox-trot. Sans trop rencontrer d'échos favorable au départ...
Bien sûr, "Dance with me" est un film plein de bonnes intentions, estampillé "histoire vraie", celle de Pierre Dulaine professeur de Danse à Manhattan. Mais les bonnes intentions ne suffisent pas, et cette école de danse improbable, qui a fait elle même école depuis n'est pas des plus alléchante. D'abord parce que le concept du film éducatif, qui montre comment des enfants défavorisés ou coincés s'en sortent grâce à une activité artistique ou sportive n'a rien de nouveau ("Esprits rebelles", "Coach carter", "Fame", "A chorus line"...). Ensuite, parce qu'aux commandes de ce genre de film, il faut un réalisateur au sens visuel fort.
Or, point de grande originalité ici au niveau de la mise en scène. Les répétitions, comme les morceaux de bravoure sur parquets ciré auxquels on assiste à la fin, ne sont que platement illustrés, sans rythme ou prises de vues bluffantes. On est loin du "Ballroom dancing" de Baz Lurhman ou même des gentilles accélérations érotisantes de "Dirty dancing". Du coup, ne pouvant s'accrocher ni aux belles enjambées de Antonio Bandéras et de ses élèves, ni aux problèmes de ces jeunes gens qui ont tous une bonne raison pour avoir été des gangsters ou des teignes violentes, on rate notre grand écart entre compassion et intérêt esthétique.
Cinémas lyonnais
Cinémas du Rhône
Festivals lyonnais