© Universal Pictures International France
Dans un futur proche, des détenus sont « volontaires d'office » pour prendre part à une course de voitures impitoyable, où les participants dévorent le bitume, le plus souvent au sens propre. Un ancien pilote, condamné à tort, se voit à son tour contraint d'y participer afin de remplacer au pied lever le champion en titre. Mais cet homme va bousculer les règles et tenter de sauver sa peau...
Cette relecture du film original, « la course à la mort de l'an 2000 », série B (ou Z) de la fin des années 70, adapte son sujet à un monde plus contemporain, supprimant au passage cet humour corrosif (par exemple les points de bonus en écrasant les vieux et les paralytiques...) pour le remplacer par une action non-stop où le côté jeu vidéo est renforcé par des éléments du décors comme ces lumières activant ou non certaines armes. Les amateurs de « Mario Kart » s'y retrouveront (encore que ce ne soit certainement pas là, le même public). Les amateurs de boucherie et de grosses cylindrées aussi.
Car « Course à la mort » est un film où les voitures ressemblent à des tas de tôle motorisés, où les acteurs sont enduits d'huile de moteur aussi bien pour le bronzage que pour attiser la transpiration, et où les accidents font mal... très mal ! Alors certes, cette série B n'est en aucun cas un nouveau « Mad Max », mais elle se situe bien au dessus d'un « Fast and Furious » et régalera le spectateur par son dosage réussi entre action et violence. Les cascades en live sont efficaces et les divers gadgets dont sont affublées les différentes voitures donneront d'ailleurs un côté très cartoonesque aux courses, que certains apprécieront.
Même si la morale et le style très « poseur » du réalisateur plombent un peu le film, la présence de Jason Statham dans le rôle titre rend le récit des plus sympathique. Une fois de plus cet acteur, par un jeu relativement monolithique et un physique « mâchoire carrée », aborde le film et le traverse avec une certaine « cool-attitude » très seventies. On adore !
En fin de compte, une vrai série B, qui sans être un grand film d'action où d'anticipation, rend une copie propre par ses scènes d'action, son sadisme et une légère mais alors toute légère critique de la télé-réalité. Du pain et des jeux disaient les Romains... On en est ici pas loin.
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