Dans une voiture, un couple discute. Ils sont en route pour l'aéroport, alors que la femme doit partir pour deux jours. La discussion est à la fois anodine et triste. Lui, finit par demander si elle a quelqu'un d'autre. Elle, lui répond qu'il connaît déjà la réponse...
Grosse déception que "Come rain... come shine", film coréen présenté en compétition au Festioval de Berlin 2011, et signé du réalisateur du remarqué "Ad Lib Night", qu'on attendait ici plus original. Centrant son propos sur un homme et une femme en pleine séparation, il tente d'égrainer, par un jour de forte pluie, les petits détails, les événements anodins, qui feront que la femme aurait finalement envie de rester. Ce drame avec un grand D, commence par une longue, très longue, scène en voiture, l'homme conduisant sa compagne à l'aéroport et lui demandant si elle a quelqu'un d'autre. S'ensuit, la journée finale, interminablement développée, et permettant au spectateur de voir les souffrances et élans de l'un, face au mépris et à la fuite de l'autre.
Les petits signes, les liens qui existent encore, sont esquissés, renvoyant volontairement le spectateur à sa propre expérience, voire à ses propres désirs. Reste que l'ennui est bien palpable et que la mise en scène s'avère sans grand style. N'est pas Hong Sang Soo ou même Hou Hsia Hsien qui veut.
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