© Gaumont Distribution
Lors d'une mission, un policier voit sa femme et coéquipière se faire égorger sous ses yeux. Affublé d'une nouvelle équipière, jeune recrue apparemment pistonnée, il enquête sur la disparition d'une femme russe...
S'il faut reconnaître à Chrysalis une qualité c'est celle de donner à voir un futur pas lointain, des plus crédibles. Par petites touches de technologies innovantes (écrans tactiles sous forme de tables interractives, prototypes de véhicules aux chassis particulièrement élevés...), le chef décorateur réussit à nous faire croire à cet univers aseptisé fait de laboratoires et de hangars hig tech un rien crades, plongés avec élégance par un directeur de la photo dans des coloris métalliques particulièrement froids.
Malheureusement, le scénario n'est pas à la hauteur de ses propres surprises (dont une de taille vers la fin, qui constitue certainement la bonne idée du film). Alignant d'improbables combats à mains nus, pourtant correctement chorégraphiés, il oublie en route les armes que certains portent sur eux, mais dont ils ne se servent qu'au bout de 10mn ou des personnages, qui étrangement au lieu de s'impliquer dans l'action, restent de manière incompréhensible aux portes de certaines pièces! Les incohérences sont donc multiples.
Et la mise en scène n'arrange rien, car Julien Leclerq (Transit) tente avec bonne volonté, de filmer certaines séquences de manière originale. Mais c'est là que le film dérape, lors notamment de la poursuite entre Dupontel et le mafieux de service, dans un hangar, qui filmée frontalement, paraît tournée au ralenti... Les acteurs, eux, font ce qu'ils peuvent. Dupontel est physique comme jamais. Tandis que les femmes se payent une bonne tranche de sadisme ou de perversion, Estelle Lefebure en tête, dans un rôle d'infirmière, qu'on aurait aimé voir plus développé.
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