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Deux couples en manque de sensations fortes se retrouvent à faire une excursion dans la ville de Prypiat, désertée suit à l'accident du réacteur nucléaire de Tchernobyl en 1986. Mais le site étant en alerte, les militaires refusent de laisser entrer la camionnette de leur guide, pourtant connu dans le secteur. Il va leur falloir emprunter une entrée non officielle...
Le « Projet Blair Witch » n'en finit plus de faire des petits au sein de la vague, plus très à la mode, du « found footage », témoignage vidéo retrouvé, concernant en générale un groupe de jeunes confrontés à des phénomènes plus ou moins paranormaux (« Paranormal activity » et ses suites), voire liés récemment à des extra-terrestres (« Cloverfield ») ou à des super-pouvoirs (« Chronicle »). Voici cette fois-ci notre groupe de jeunes écervelés en mal de sensations fortes plongé dans un nouveau lieu insolite et supposé désert, puisque les radiations sont sensées avoir éliminé toute trace de vie. Le choix du lieu n'est donc pas anodin puisqu'il exerce d'emblée une fascination malsaine mêlant curiosité et appréhension légitime.
Du coup, pas besoin pour les scénaristes de développer le moins du monde les personnages en présence, à la consistance proche de zéro, ni même pour le réalisateur de maintenir le principe de la caméra subjective de manière permanente. Les lieux sont suffisamment inquiétants, et l'on n’a plus qu'à rajouter quelques détails comme d’inquiétants animaux à la forme ou au comportement peu classique, pour générer un début d'angoisse : le poisson mutant retrouvé au bord d'un étang, l'ours qui traverse un appartement délabré, les loups... Tout cela perd rapidement en substance, l'intrigue se résumant à une course poursuite pour échapper à on ne sait trop quoi, tout en ménageant une possible suite. Pas de quoi faire de gros cauchemars, malgré l'insolite des décors et les quelques épouvantes scènes de nuit.
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