© Sony Pictures Releasing France
Zach débarque avec sa mère dans une petite bourgade américaine pour commencer une nouvelle vie. Si l’adolescent a du mal à s’adapter dans un premier temps, sa rencontre avec sa jolie voisine devrait rapidement lui permettre de s’adapter à son nouvel environnement. Mais c’était sans compter sur le père de la jeune fille et son effrayant secret…
Pour tout enfant né dans les années 90, Chair de poule a souvent été synonyme des premières sueurs froides. Qu’il s’agisse des livres avec leur couverture à la police verte dégoulinante ou de l’animé, nombreux sont ceux à avoir tenté de s’effrayer avec ces histoires de monstres. Alors, forcément, cette adaptation cinématographique s’accompagne d’une certaine nostalgie liée à une époque où tous les “Saw” et “Destination Finale” n’avaient pas encore gavé les enfants d’images gores. Mais au lieu de se limiter à une ou deux intrigues particulières, les scénaristes ont opté pour l’exhaustivité en imaginant une série d’événements conduisant à l’invasion d’une bonne partie des créatures de la saga littéraire.
Zach et sa mère débarquent dans une nouvelle ville avec pour espoir de laisser derrière eux les derniers mois difficiles. Sauf que l’adolescent ne se sent pas à sa place dans cette petite bourgade, ceci jusqu’à ce qu’il croise les beaux yeux de sa voisine. Malheureusement, celle-ci n’est autre que la fille de R.L Stine, l’auteur des “Chair de poule”, et une maladresse va donner vie aux monstres. Débute alors une comédie d’épouvante, plus drôle que terrifiante, qui fait avant tout la part belle aux différents genres de l’Humour, du buddy-movie en passant par la romcom. Sur un rythme soutenu, les protagonistes vont alors se retrouver à affronter une pléthore de monstres, invitant à la fête les personnages iconiques des bouquins, en particulier Slappy le pantin qui se la joue chef de meute.
Si certains seront déçus par le choix de faire un teen-movie clairement tourné du côté de la parodie, les autres risquent de rester sur leur faim tant le métrage se complaît à recycler des recettes ayant déjà fait leur preuve. En particulier dès que “Chair de poule – Le film” s’enferme dans une romance mielleuse, l’intérêt en pâtit considérablement, le divertissement fun se transformant en une vulgaire niaiserie adolescente. Les quelques moments loufoques bienvenus sont ainsi rapidement effacés au profit de séquences peu inspirées et sans originalité. Dommage…
LA BANDE ANNONCE
Cinémas lyonnais
Cinémas du Rhône
Festivals lyonnais