© Metropolitan filmexport
Une mère de famille (Kim Basinger) voit débarquer dans sa maison, trois brutes épaisses, qui flinguent sa bonne et la kidnappe. Alors qu'elle est séquestrée dans un grenier, et qu'elle ne comprend pas ce que ces gens veulent à son mari, elle réussit à assembler les débris d'un téléphone mural, et à passer un hasardeux coup de fil. Elle tombe alors sur un jeune dragueur qu'elle doit convaincre de ne pas raccrocher…
Rien de révolutionnaire dans Cellular, dont la bonne idée est d'accrocher le destin d'une famille qui trempe malgré elle (ou une partie d'elle) dans une sale affaire, à un ou plusieurs téléphones. Et les scénaristes exploitent à merveille toutes les potentialités liées à l'utilisation du portable (files interminables dans des magasins pour acheter de simples accessoires, coupures dans un tunnel ou un escalier, conversations parasites…) créant une certaine tension, en parallèle à une action parfois trépidante liée à l'évidente course contre la montre que doit mener le jeune homme pour sauver le fils, puis le père.
Cellular est donc une série B policière, qu'on aurait pu craindre de voir virer à la publicité ambulante pour téléphone portable, ce qu'il évite en rejetant le côté marques visibles dans un original générique de fin. Kim Basinger est assez convaincante en mère courage, faisant face à des ravisseurs violents et d'évidences décidés à la tuer de toute manière (elle a vu leurs visages). Quant à William H Macy, il est décidément très crédible en bon samaritain, raisonnable mais toujours déterminé et loyal.
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