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C'est l'histoire d'un type qui n'était ni fort, ni doué, ni grand, et qui était persuadé qu'il allait devenir le plus grand boxeur du monde…
Casablanca Driver, c'est cet homme-là, dont on ne comprend ni les mots et les enjeux. Du statut de plus mauvais boxeur il passera à celui de dingue, en voulant affronter La Renta, champion du monde. Pour sa première réalisation, Maurice Barthélemy mise sur le gag, le comique, la blague, la boutade, la chute, le rire, au point peut-être d'en oublier parfois le scénario, le « vrai message du film », le pourquoi du comment.
Esthétiquement, le film est une vraie réussite. Barthélemy mêle aux vraies images d'archives de combat des années 70, des témoignages de ses proches et des reconstitutions. Le film parvient ainsi aisément à un rythme plaisant, très équilibré. Les personnages sont nombreux, et le résultat est speedé, rapide comme un uppercut. A noter dans les seconds rôles : Dieudonné dans le rôle de Bob Wise, l'entraîneur déluré de Casablanca, Isabelle Nanty, la femme du boxeur, ou encore Alain Chabat en psychologue psychotique.
La réussite du film tient au doute que Barthélemy laisse planer jusqu'au dernier moment : Casablanca Driver va-t-il battre La Renta ? Les chances sont minces, et pourtant, à tour de rôles, tous les personnages se mettent à y croire. Le spectateur aussi, et il ouvre de grands yeux à la fin quand…
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