affiche film

© UGC Distribution

C’EST BEAU LA VIE QUAND ON Y PENSE


un film de GĂ©rard Jugnot

avec : Gérard Jugnot, François Deblock, Isabelle Mergault, Gaia Wess, Bernard Le Coq, Jeremy Lopez...

LoĂŻc Le Tallec est un ex-pilote de rallye et aujourd’hui vendeur dans une concession automobile en Bretagne. Le jour de l’enterrement de son fils, il apprend que ce dernier avant de mourir a fait don de son cƓur. N’arrivant pas Ă  faire totalement son deuil, il dĂ©cide d’aller rencontrer la personne qui a bĂ©nĂ©ficiĂ©e de la greffe, un certain Hugo



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Photo film

Une comédie banale quand on y pense

Disons-le tout de suite, sous la pluie de Bretagne GĂ©rard Jugnot n’arrive pas Ă  nous entraĂźner totalement avec lui dans cette gentille comĂ©die. On est dans une recette dĂ©jĂ -vue : les bons sentiments sont lĂ , tout comme quelques rĂ©pliques plus ou moins drĂŽles, et quelques sĂ©quences d’émotions. Et comme dans un rallye, les checkpoints stĂ©rĂ©otypĂ©s sont validĂ©s dans les temps.

Le long-mĂ©trage brasse de nombreuses thĂ©matiques : le deuil, la relation pĂšre-fils (et du conflit gĂ©nĂ©rationnel qui s’en suit), le fait de profiter de la vie et de vivre ses rĂȘves (et surtout de s’en donner les moyens). Mais il le fait de maniĂšre simpliste, Ă  travers l’histoire d’un pĂšre qui tente de rĂ©cupĂ©rer le temps perdu (celui qu’il ne s’est pas accordĂ© avec son fils) avec le jeune homme qui a subi la greffe du cƓur de son fils. Bien Ă©videmment ce garçon n’est pas un modĂšle et brĂ»le la vie par les deux bouts depuis cette greffe. Et la figure paternelle va tenter de le remettre dans le droit chemin, et dans le mĂȘme temps va remettre Ă©galement en question sa propre façon de vivre.

Le casting fait le travail sans en faire plus. L’alchimie est prĂ©sente entre les deux protagonistes principaux avec quelques passes d’armes verbales assez bien trouvĂ©es, mais cela s’arrĂȘte lĂ . Le salaud de l’histoire a peu de charisme et ne veux que la R8 Gordini de GĂ©rard Jugnot. Le reste des personnages reste trop peu Ă©crit et manque de consistance, en particulier les rĂŽles fĂ©minins. Au final "C’est beau la vie quand on y pense", reste une comĂ©die comme on en a vues d’autres. Dommage, car le point de dĂ©part pouvait ĂȘtre intĂ©ressant, mais on tombe vite dans une mĂ©canique connue et stĂ©rĂ©otypĂ©e. Un long mĂ©trage qui ne s'avĂšre pas vraiment marquant.

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