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Brice est fan de Point Break. Il attend la vague. Celle qu’il pourra chevaucher avec passion. Oui, mais Brice habite à Nice, sur la méditerranée ! Alors, en attendant, il se la pète, et casse les autres à longueur de journée…
Brice de Nice draine avec lui plusieurs motifs de réjouissance. Pour les fans, qui l’on connu sur internet, ou dans de rares sketchs à la télé, il y a plus de 7 ans, c’est l’occasion de retrouver un personnage haut en couleur, certes caricatural mélange de surfeur crâneur et de crétin céleste pété de tunes, mais qui garde toujours une naïveté et une fraîcheur enfantine, qui font de lui un être pathétique, détestable, véritable incarnation des méchancetés que chacun a toujours rêvé de se laisser aller à faire. Pour les mordus de Dujardin, c’est le plaisir de la déconne, et de la vannes facile qu’ils retrouveront avec plaisir auprès de cet acteur sympathique, qui se plait à jouer les caméléons à la perruque blonde.
Et surtout, pour ceux qui croyaient qu’on ne reverrai jamais James Huth, après le semi échec de son excellent et très noir Serial Lover (avec Michèle Laroque), ils piafferont de plaisir (en attendant la sortie de sa très horrifique production, Dead End, toujours inédit en France) en découvrant l’univers visuellement foisonnant et coloré, qu’il a su créer pour Brice, en se permettant, avec un sens inné du rythme, des scènes de chanson, ou de duel de « casse » assez culottées. L’arrivée de Clovis Cornillac, en handicapé à l’irrésistible tare, et de Elodie Bouchez en vendeuse de matériel de glisse, donne au film toute sa dimension de conte « à la mode », et permet d’équilibrer le récit, entre le frimeur jaune excessif, et un monde pas si rose. Un bouillonnement d’idées, souvent drôles, qui devrait être le grand succès de ce printemps 2005.
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