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Anne Marie (Kate Bosworth) est une jeune Hawaïenne, qui partage une maison pourrie avec sa sœur Penny et ses amies surfeuses Lena et Eden. Leur travail comme femme de chambre dans un hôtel de luxe, n'est qu'un moyen de payer le loyer, en attendant de devenir des stars du surf. Traumatisée par un accident datant de plus de trois ans, Anne Marie a pourtant décidé de participer au Pipe Master, épreuve impressionnante, où il faut chevaucher des vagues de 8m…
A priori on pouvait se dire que Blue Crush était l'adaptation ciné d' Alerte à Malibu, montrant de belles minettes en maillot et quelques beaux gosses, en train de s'ébrouer dans l'eau, sur des planches, ou dans un lit. C'était sans compter sur la mise en scène puissante et formidablement efficace de John Stockwell, qui, outre d'audacieux plans jouant avec la surface de l'eau, la lumière, les reflets, évite de jouer la carte du montage - clip et donc du montage ultra speed. Au contraire, il joue savamment avec nos nerfs, usant notamment du ralenti, et de variations de rythme bien dosées.
Le scénario est également bien travaillé, évitant d'insister sur le coté traumatisme, et éclatant les suspens entre trois histoires, celle des quatre filles, formant une singulière famille recomposée, celle de la romance avec un footballeur craquant, fleurant bon la tromperie et égratignant au passage la cour de starlettes qui entourent les sportifs, ainsi que celle, plus classique de la compétition qui s'annonce. Alors, si vous rêvez de vagues de 8m et que vous n'aurez jamais le courage de vous y jeter, laissez vous aller à ce voyage bleuté, chaleureux et inquiétant que constitue le stimulant Blue Crush.
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