affiche film

© Warner Bros. France

BEAUTÉ CACHÉE

(Collateral Beauty)


un film de David Frankel

avec : Will Smith, Kate Winslet, Keira Knightley, Helen Mirren, Edward Norton, Michael Peña, Naomie Harris…

Depuis le décès de sa fille, Howard n’est plus que l’ombre de lui-même. Suivant une thérapie peu fructueuse, l’homme sombre de plus en plus dans la dépression, au point de mettre en danger l’avenir de sa société. Ses collègues vont alors recourir à la méthode forte pour l’aider à s’en sortir…


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Photo film

Même ce prestigieux casting ne pouvait sauver le film !

Will Smith court toujours après le grand rôle dramatique qui lui vaudra les louanges de ses pairs. Avec “Seul contre tous”, il pensait même pouvoir obtenir un Oscar. Résultat : le film a fait un flop et la prestation du comédien est loin d’être sans reproche. Et ce n’est définitivement pas avec “Beauté cachée” qu’il va sauver une filmographie qui ne cesse de couler vers les abysses de la série B. Ici, il interprète Howard, un publicitaire à succès rongé par le chagrin et le deuil impossible de sa fille perdue. Face à sa dépression (et surtout parce qu’elle met en danger l’avenir économique de la société), ses collègues décident de l’aider. Découvrant qu’il rédige des lettres à la Mort, au Temps ou encore à l’Amour, ceux-ci vont engager des comédiens pour personnifier ces concepts. Et ces rencontres vont forcément bousculer le quotidien du quadragénaire.

Si le postulat ne sentait déjà pas véritablement la finesse, le traitement sera bien pire. Avec une subtilité de pachyderme, David Frankel (réalisateur notamment du “Diable s’habille en Prada”) multiplie tous les artifices possibles pour surdramatiser chaque minute de son récit. Larmoyant et mielleux, le métrage tourne rapidement en rond, s’enfonçant dans une banalité qui ne trouve jamais le ton juste. Pourtant, avec son casting de stars, on pouvait s’attendre à quelques fulgurances au milieu de ce désastre, mais celles-ci ne viendront jamais. À la place, le spectateur est obligé de subir tous les clichés mélodramatiques possibles (chaque personnage semble être un archétype de romans à l’eau de rose) dans ce jeu d’illusions incapable de faire oublier sa propre médiocrité. Le beau film de Noël n’est pas à chercher de ce côté…

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