© Europa corp distribution
Paris en 2013, devant l'incapacité à trouver une solution acceptable pour tous, les cités ont été entourées par un mur d'isolement. A l'intérieur de la banlieue 13, Leïto (David Belle) est un des derniers à ne pas se résoudre à la domination du gang de Taha (Larbi Naceri). Trafique d'armes, de drogues animent la cité jusqu'au jour où une arme de destruction massive est dérobée par le gang de Taha. Le gouvernement envoie alors Damien (Cyril Raffaelli), leur meilleur officier d'intervention, afin de désamorcer la bombe. Damien devra s'allier de Leïto, seule personne à connaître les moindres recoins de la cité
Alors que 2004 est l'année Ong Bak, Luc Besson, scénariste de Banlieue 13, a choisi l'action pour le dernier film sorti des productions Europa Corp. Pour cela au moins, le film est réussi, fournissant son lot de cascades, castagnes et explosions. Parmi les acteurs principaux, Cyril Raffaelli et David Belle étaient jusqu'à présents connus en tant que cascadeurs et David Belle surtout en tant qu'initiateur du Parcours, à l'origine des Yamakasis. Les cascades et les combats sont donc résolument crédibles et fort biens rythmés par une musique de Da Octopuss.
Cependant, le scénario et les dialogues sont légers ce qui n'arrange rien à la prestation limitée des acteurs novices…A cela s'ajoutent les clichés banlieue avec les voitures tunées plus que jamais, et de possibles questions quant à l'impact d'un discours sous-jacent, véridique sur les aspects d'abandon partiels dont font partie ces banlieues, mais potentiellement dangereux quant à leur devenir. La surpris, que l'on voit venir en guise de conclusion, est toutefois assez bien vue, et a le mérite de faire réfléchir. Banlieue 13 : un divertissement peut être, et encore… En tout cas, pas plus.
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