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Alors que le fils d'un ancien agent secret a été enlevé par une mystérieuse adepte des arts martiaux, un agent dépressif (Antonio Banderas) ayant perdu sa femme six ans auparavant, est obligé de reprendre du service, d'autant que la dite femme n'est peut-être pas vraiment morte…
Oh mon Dieu ! Cela faisait longtemps que l'on n'avait pas vu scénario aussi affligeant. Quand il s'agit d'aligner les scènes irréalistes, on se dit que l'on commence à s'y faire, avec la multitude de films qui utilise avec humour, poésie ou adresse, les arts martiaux et autres disciplines cousines. Mais ici, le tout est d'un sérieux exaspérant. Comme les mimiques statiques et menaçantes des deux interprètes principaux, chacun dans leur logique destructrice.
On a vraiment du mal à savoir qui est qui, qui est le traître, ou l'allié de qui. Du coup, on se trémousse sur son siège, en espérant comprendre comment on a pu faire croire à deux agents, la disparition de leur conjoint. Non seulement on ne croit pas une seconde au passé des personnages, mais enjeux, longtemps inexpliqués, nous échappent ou n'ont que peu de portée. Rien de diabolique donc dans ce Ballistic, juste un manque d'imagination, ou d'organisation d'une réelle intrigue, intéressante ou au moins crédible.
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