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Un pauvre architecte peu doué (Jamel) est mandé par Cléopâtre (Belucci) pour construire en moins de trois mois, un palais somptueux pour César (Chabat). Désespéré, il s'en va en Gaulle, demander de l'aide au druide Panoramix…
Autant le dire d'emblée, ce deuxième opus d'Astérix live, est cent fois plus drôle que le premier (qui ne l'était pas du tout d'ailleurs). Ce qui fait le succès de ce film, réside dans un certain décalage, dû à l'introduction d'éléments réellement contemporains dans ce récit parfois un peu trop sage.
Hormis les nombreux personnages connus issus de la BD, on voit ici apparaître une égyptienne syndicaliste (Isabelle Nanty), nommée itinéris, et qu'on a du coup, du mal… à capter. Ce genre d'idée foisonne tout au long du film, et Chabat a fait intelligemment appel à ses collègues made in canal plus (Jamel, décevant, Marina Fois, toujours aussi hallucinée, et autres Robin des bois).
Certaines scènes resteront gravées dans les anales, comme l'absurde cours de Chantal Lauby sur le camouflage (tu me vois, tu me vois pas), la bd-esque sortie de la pyramide avec des yeux dessinés se poursuivant sur fond de Benny Hill, ou encore la réplique de Panoramix : " Vous avez raison Itinéris, il ne faut pas se laisser faire ! " Enfin, impossible de parler su film dans évoquer la remarquable performance de Gérard Darmon, dans le rôle du vrai méchant, aux merveilleuses mimiques et à la somptueuse… garde-robe ( !).
Quelques grands éclats de rire en perspective dans les salles, et un nouveau succès assuré, sur près de 900 salles.
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