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Alors que Maltazard découvre le monde des humains, qu'il compte bientÎt conquérir, Arthur, Sélénia et BétamÚche tentent de revenir dans le jardin, grùce à une bulle d'air qui leur permet de voyager dans l'eau et d'espérer ressortir par un robinet. Il est en effet temps de prévenir les humains, et notamment les grands parents d'Arthur...
Voici donc enfin le troisiĂšme et dernier volet des aventures des Minimoys. Et cette fois-ci, la majoritĂ© de l'action se dĂ©roule dans le monde des humains, le mĂ©chant Maltazard ayant pour objectif de conquĂ©rir celui-ci. Du coup, il paraĂźt lĂ©gitime d'ĂȘtre un peu déçu, puisque nos petits hĂ©ros animĂ©s (Arthur n'a pu revenir Ă l'Ă©tat d'humain) cheminent dans un univers de gĂ©ants, rencontrant bien des difficultĂ©s, principe dĂ©jĂ usitĂ© depuis le dĂ©but des annĂ©es 90, avec « ChĂ©rie j'ai rĂ©trĂ©ci les gosses », puis quelques annĂ©es plus tard avec « Le petit monde des Borrowers ». Rien de bien nouveau donc de ce cĂŽtĂ©-lĂ , des scĂšnes, comme celles du petit train ou de la poursuite en voiture miniature, ne semblant ĂȘtre que des prĂ©textes Ă assurer le minimum d'action nĂ©cessaire.
On prĂ©fĂšrera finalement s'amuser des quelques trouvailles scĂ©naristiques concernant les personnages humains et leurs diffĂ©rents contacts avec Maltazard et les crĂ©atures qui l'entourent. On notera ainsi la chirurgie esthĂ©tique pratiquĂ©e sur Maltazard lui-mĂȘme, et dont il semble avoir rĂȘvĂ© toute sa vie, ou encore la rencontre incongrue de la mĂšre, un rien droguĂ©e, avec une fourmi devenue gĂ©ante, avec laquelle elle dialogue ! Bref, l'humour n'est pas absent, le film assure son quota d'action et de rebondissements, avec certes moins d'imagination, mais tout autant de charme et de rythme, le tout portĂ© par un musique des plus plaisantes. Si un quatriĂšme volet devait voir le jour, les spectateurs seront sĂ»rement au rendez-vous.
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