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Jacques Alain Marty (Christian Clavier) est le premier patron français. A la tĂȘte de Vladis Entreprise, il envisage de racheter un groupe amĂ©ricain de communication. Mais lors de rĂ©unions, il est victime de crises dâangoisse et de bĂ©gaiement. Son psy lui conseille de trouver ce qui pourrait ĂȘtre son «antidote », quâil sâagisse dâun objet, dâun lieu ou dâune personneâŠ
Faire une comĂ©die sur un clone de Jean Marie Meissier, en singeant ses qualitĂ©s dâorateur hors paire, et sa prĂ©tendue mĂ©galomanie, pouvait paraĂźtre osĂ©, Ă©tant donnĂ© la proximitĂ© des Ă©vĂšnements le liant Ă Vivendi Universal. Et il est vrai que le dĂ©but du film amuse, jouant avec des anecdotes dâactualitĂ© connues de tous (rachat dâune « usine Ă rĂȘve », meetings dâactionnaires en grand, avec des discours rassurants masquant des dĂ©ficitâŠ). On se rĂ©gale face Ă un Christian Clavier plutĂŽt en forme, qui ne dĂ©pareille pas, face aux grands patrons dĂ©jĂ observĂ©s.
Malheureusement, si le personnage de Villerest est assez irrĂ©sistible en nouveau naĂŻf, heureux de ses manigances, il lâest beaucoup moins dans les scĂšnes dâaffrontement idĂ©ologique, sauf peut ĂȘtre durant la scĂšne du repas avec les beaux parents. AprĂšs un gĂ©nĂ©rique dâune modernitĂ© inattendue, la comĂ©die retombe vite dans un humour classique, jouant sur lâopposition des deux personnages principaux, obligĂ©s de coopĂ©rer ensemble, et donc de se supporter. Si cela fait que les gags fonctionnent, câest aussi ici la faiblesse de cette comĂ©die qui sâessouffle sur la fin, les tics de Clavier devenant agaçants, et la psychologie sâapprochant du bazar.
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