© The Walt Disney Company France
Scott Lang est un cambrioleur de haut vol fraîchement libéré de prison. Malheureusement, rien ne fonctionne dans sa nouvelle vie. Son ex-femme le méprise et l’empêche de voir sa fille Cassie. Il ne trouve pas de travail à cause de son passé de délinquant. Et la seule voie qui semble lui être ouverte est celle d’un retour au crime. C’est alors que le Dr Hank Pym voit en lui l’homme parfait pour endosser le costume d’Ant-Man, l’homme fourmi, et l’aider à sauver le monde du chaos. Mais pour réussir cette mission Scott devra trouver en lui le héros que tous ses proches attendent qu’il devienne…
Et voilà le petit nouveau de l’Univers Cinématographique Marvel ! Le douzième film du studio (le dernier de ce que Marvel appelle le "Phase 2"), qui nous conte donc l'histoire d'Ant-Man, un super héros capable de rapetisser pour atteindre la taille d'un insecte. Et comme chez Marvel on ne change pas une équipe qui gagne, le film adopte la même recette que les autres productions du studio. Prenez une bonne dose d'action. Ajoutez-y une portion d'humour via quelques répliques habilement distillées. Enfin, incorporez une pointe d'émotion grâce à une jolie romance et à une relation père-fils ou apparentée. Ça vous rappelle quelque chose pas vrai ? C'est normal, c'est plus ou moins le pitch d' « Iron-Man ». Et c'est le principal reproche que l'on peut faire au film : il recycle tous les éléments scénaristiques qui ont fait le succès des précédents Marvel. Ça manque un peu d'originalité, mais comme d'habitude, ça fonctionne bien. On rit, on s'émerveille devant les effets spéciaux et les scènes de combat, et globalement on passe un bon moment.
Et le petit plus du film, qui lui vaut ce +1, vient en fait de l'utilisation ingénieuse de la taille du héros. En effet, les scènes d'action à l'échelle d'une fourmi donnent l'occasion à Peyton Reed d'injecter un peu d'originalité dans ce long-métrage, somme toute très formaté. Imaginé Ant-Man courant au milieu d'une maquette sur laquelle tire un homme de main du méchant. Tout explose autour de lui, il glisse sur le capot d'une (petite) voiture et cette simple scène de fusillade se transforme en scène de film catastrophe genre "2012". Idem pour la scène du (petit) train que l'on peut voir dans la bande annonce. Une scène a priori vue et revue au cinéma mais qui prend une toute autre dimension lorsque les deux protagonistes se battent sur le toit d'un petit train électrique. Bref, de bonnes idées qui cassent un peu la monotonie d'un film relativement prévisible.
Pour finir, un mot sur le pan humoristique du long-métrage, un élément d'une certaine importance puisqu'il donne la "touche Marvel" au film, un peu à la manière des sarcasmes de Tony Stark dans « Iron-Man ». Il faut d'abord savoir qu'au départ, le film avait été confié à Edgar Wright, le réalisateur de la trilogie Cornetto de Simon Pegg et Nick Frost. Pour mémoire, il s'agissait de trois films parodiques complètement barrés et à l'humour dévastateur. Autant dire que Wright s'y connaît en humour. Malheureusement, le contrat fut rompu officiellement pour des différends "d'ordre artistique". Mais le premier jet du scénario rédigé par Wright – finalement crédité au générique en tant que scénariste – servit de base au travail d'Adam McKay (« Very Bad Cops ») et Paul Rudd (« 40 toujours puceau », « En cloque mode d'emploi »), acteur principal et scénariste. Tout ça pour dire que niveau humour, le film avait de nombreux atouts dans sa manches.
Au final, « Ant-Man » est loin d'être exceptionnel, mais reste un bon divertissement. Un film à regarder le dimanche après-midi, en famille ou entre amis.
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