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Yacine est un beurre trentenaire qui vit dans une caravane en banlieue parisienne. Désireux de ne pas couper avec ses racines, il entretient des liens ténus avec la religion, la bonté envers les autres, et change régulièrement de travail...
Récit d'une errance à la recherche d'un lieu auquel le personnage pourrait appartenir, où il se sentirait à sa place, « Andalucia » dégage un charme certain, autant qu'un humour inquiétant. Stigmatisant les entrées dans un système, au niveau du travail, au niveau familial, ou encore religieux, le scénario surprend en s'attaquant aux clichés sur la banlieue, et à la question de la place des minorités raciales dans la société.
Employé par un cirque, le personnage principal commence à s'attacher à une femme. Le sexe est cru, pesant et triste, comme le reste de son existence, qu'il cherche à pimenter, pour avoir peut être l'impression d'exister. Jamais où on l'attend, l'acteur principal Samir Guesmi, éducateur merveilleux et lunaire, touche, et s'offre un final déroutant. Un film poétique et pas si facile d'accès.
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